Carol Hughes’ Column – Auditor General’s Report Shows Government Failing People with Disabilities in Transportation Sector

Recently, Auditor General Karen Hogan released a report that examined the accessibility of federally regulated transportation services, such as planes and trains, for people with disabilities. The report paints a harsh picture of the difficulties and barriers people with disabilities face when it comes to accessing transportation services.

When discussing the report at the Public Accounts Committee, Auditor General Horgan stated the issue in as succinct a manner as possible: “It’s frustrating enough to land after a flight only to find that your luggage didn’t make it. Now consider the impact when that missing cargo is not your toothbrush or change of clothes, but your wheelchair — and without it, you are unable to move around independently.”

The headline for the report indicates that “of the 2.2 million persons with disabilities who used federally regulated transportation in 2019 and 2020, 63% faced a barrier.” When we get further into the details, the report indicates that “the Canadian Transportation Agency had insufficient tools and enforcement staff to address all the barriers. Just four full-time-equivalent employees at the agency were responsible for monitoring more than 130 transportation service providers and enforcing the Accessible Transportation for Persons With Disabilities Regulations, which contain more than 450 enforceable provisions.” And for the Canadian Air Transport Security Authority (CATSA), the Crown corporation responsible for air transportation, the report states that, when people with disabilities filed complaints about accessibility of services, that CATSA “categorized 83 complaints under persons with disabilities. However, more than 1,000 complaints, many of which were made by or on behalf of persons with disabilities, included terms related to a disability but were instead categorized by the operational nature of the complaint.”

The issues start even before many people arrive at train stations or airports. The most frequent barriers people with disabilities face actually begin with booking sites. For example, screen readers, which vocalize text on screen for people with vision disabilities, frequently would not function correctly on the VIA Rail booking site, providing incorrect departure times that may result in those travelers missing their trains.

The Auditor General’s report seems to indicate the majority of issues come from the top. She noted that 39 percent of managers and executives at VIA Rail did not complete mandatory accessibility training on time, and 17 percent didn’t complete training at all. Further, 31 percent of managers and executives at CATSA didn’t complete mandatory accessibility training on time. Thankfully, staff at these agencies have been significantly more consistent: 80% of client-service staff at VIA Rail and 78% of third-party screening personnel at CATSA completed training on time.

This isn’t a great report card for federally regulated transportation industries, particularly when we frame it in terms of the enforcement of the Accessible Transportation for Persons With Disabilities Regulations. Persons with disabilities have as much a right to travel as anyone else, free of the barriers that would prevent them from accessing travel as easily as anyone else, but it’s clear we aren’t there yet.

The Canadian Transportation Agency has promised to shadow travelers with disabilities to get a sense of the experience they receive at airports and train stations. This is to get better on-the-ground experience from those individuals’ perspectives and use the data they gather to better inform their enforcement strategy for VIA Rail and CATSA. This action will go a long way at informing those federally regulated transportation industries as to how they can better meet the goals of the Accessible Canada Act, which seeks to remove barriers of accessibility for people with disabilities by 2040.

The federal government has a duty to ensure that federally regulated transportation is accessible for everyone. If they are to meet the goals of the Accessible Canada Act, their own bill, then it’s important that they begin addressing shortfalls in the transportation industry that too frequently fails people with disabilities.

 

 

Le gouvernement manque à ses obligations envers les personnes en situation de handicap en matière de transport, selon le rapport de la vérificatrice générale

Récemment, la vérificatrice générale, Karen Hogan, a publié un rapport sur les transports accessibles aux personnes en situation de handicap relevant de la compétence fédérale, comme les avions et les trains. Le rapport dresse un tableau sévère des difficultés et des obstacles auxquels les personnes en situation de handicap sont confrontées lorsqu’il s’agit d’accéder aux services de transport.

Lorsqu’elle a expliqué son rapport au Comité permanent des comptes publics, Mme Horgan a exprimé le problème de la manière la plus claire possible : « Songez à quel point il est frustrant d’arriver à votre destination après un vol pour apprendre que vos bagages n’ont pas suivi. Songez maintenant au problème que vous avez si ce qui vous manque, ce n’est pas votre brosse à dents ou vos vêtements, mais le fauteuil roulant dont vous dépendez pour circuler de façon autonome. »

Dans le titre du rapport, on peut lire que « parmi les 2,2 millions de personnes en situation de handicap ayant utilisé le réseau de transports assujettis à la réglementation fédérale en 2019 et en 2020, 63 % ont rencontré un obstacle. » En lisant le rapport, on apprend que « l’Office des transports du Canada disposait d’un nombre insuffisant d’outils et de responsables de l’application de la loi pour éliminer tous les obstacles. Seulement 4 membres du personnel équivalents temps plein à l’Office étaient responsables de la surveillance de plus de 130 fournisseurs de services de transport et de l’application du Règlement sur les transports accessibles aux personnes handicapées, qui comporte plus de 450 dispositions exécutoires. » En ce qui concerne l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA), la société d’État responsable du transport aérien, selon le rapport, lorsqu’une personne en situation de handicap porte plainte pour accessibilité aux services, l’ACSTA « a classé 83 plaintes dans la catégorie des personnes en situation de handicap. Toutefois, plus de 1 000 plaintes, dont un grand nombre avaient été déposées par des personnes en situation de handicap ou au nom de celles‑ci, comportaient des mots-clés liés à un handicap, mais avaient plutôt été classées selon la nature de la plainte. »

Les problèmes commencent avant même que les gens n’arrivent dans les gares ou les aéroports. Les obstacles les plus fréquents auxquels les personnes en situation de handicap sont confrontées commencent en fait sur les sites de réservation. Par exemple, les lecteurs d’écran, qui vocalisent le texte à l’écran pour les personnes souffrant d’un handicap visuel, ne fonctionnent souvent pas correctement sur le site de réservation de VIA Rail, indiquant des heures de départ incorrectes qui peuvent amener les voyageurs à manquer leur train.

Le rapport de la vérificatrice générale semble indiquer que la majorité des problèmes proviennent du sommet de la hiérarchie. Elle a souligné que 39 % des gestionnaires et des cadres supérieurs de VIA Rail n’avaient pas terminé à temps leur formation obligatoire sur l’accessibilité, et que 17 % ne l’avaient pas suivie du tout.  Par ailleurs, 31 % des gestionnaires et cadres supérieurs de l’ACSTA n’avaient pas terminé à temps leur formation obligatoire.  Heureusement, le personnel de ces organisations est beaucoup plus conséquent :  80 % du personnel de service à la clientèle de VIA Rail et 78 % du personnel de tiers fournisseurs de services de contrôle à l’ACSTA ont terminé leur formation à temps. 

Ce n’est pas un bilan très reluisant pour les secteurs des transports réglementés par le gouvernement fédéral, en particulier si l’on considère l’application du Règlement sur les transports accessibles aux personnes handicapées. Les personnes en situation de handicap ont autant le droit de voyager que n’importe qui d’autre, sans se buter sur des obstacles qui les empêchent d’accéder aux voyages aussi facilement que n’importe qui d’autre, mais il est clair que nous n’en sommes pas encore là.

L’Office des transports du Canada a promis de suivre les voyageurs handicapés afin de se faire une idée de l’expérience qu’ils vivent dans les aéroports et les gares. Il s’agit d’acquérir une meilleure expérience sur le terrain, du point de vue de ces personnes, et d’utiliser les données qu’ils recueillent pour mieux informer leur stratégie d’application pour VIA Rail et l’ACSTA. Cette mesure contribuera grandement à informer les entreprises de transport relevant de la compétence fédérale sur la manière dont elles peuvent mieux atteindre les objectifs de la Loi canadienne sur l’accessibilité, qui vise à supprimer les obstacles à l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap d’ici à 2040.

Le gouvernement fédéral a le devoir de veiller à ce que les transports qu’il réglemente soient accessibles à tous. S’il veut atteindre les objectifs de la Loi canadienne sur l’accessibilité, son propre projet de loi, il est important que le gouvernement fédéral commence à combler les lacunes du secteur des transports qui, trop souvent, néglige les personnes en situation de handicap.

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