If you’ve purchased anything with a credit card in the past few weeks, it’s possible you have noticed a small surcharge on checkout. The reason for this is because of a class action settlement reached by businesses claiming certain banks, and specifically, Visa and Mastercard, conspired to set higher interchange fees (otherwise known as merchant fees) that businesses are forced to pay on each credit card transaction. The settlement also allows businesses, who were previously prevented from charging part or all the merchant fees to customers, to be allowed to do so moving forward. As this was a settlement, the defendants, Visa and Mastercard, as well as several major banks, did not admit any wrongdoing.
This will hurt consumers at a time when inflation is already costing people more for goods and services. Canada has among the highest credit card interchange fees in the world, averaging 1.78 percent, compared to the world average of approximately 0.99 percent. Allowing credit card companies to continue charging fees that are so much higher than in the rest of the world will only harm business and hurt pocketbooks, all while allowing credit card companies to rake in profit. It also stands in stark contrast to the fees charged for Interac debit purchases, which amount to a few cents per transaction, regardless of the size of the purchase.
To be clear, small and medium-sized businesses are not to blame, as the costs of interchange fees have a serious impact on their finances. Many of these businesses will continue to absorb those costs, knowing it is simply part of doing business with credit card companies and not wanting to hurt their customers in the processes. Others, however, may have little choice but to charge those fees back to the consumer, particularly some small businesses who’s profit margins are slim.
A recent survey conducted by the Canadian Federation of Independent Business indicated that 19 percent of all businesses surveyed were planning on charging those merchant fees to consumers, and another 26 percent are considering it if competitors or suppliers do so as well. Many businesses will inform consumers at the point of sale that those fees are being charged, giving them the option to pay by debit to save some money.
Credit card merchant fee rates have been high in Canada for years, and no government has tackled the issue. What can the government do to ensure that interchange fees don’t hurt small and medium-sized businesses, and consumers alike? They can legislate a cap on merchant fees charged to businesses for transactions. Capping merchant fees at one percent would keep us in line with the world average, ensuring that it does limited harm to the bottom lines of businesses, and ensuring that the amount is small when businesses decide they want to charge those fees to consumers. It’s a common sense move that New Democrats have been calling on governments to implement for well over a decade, and neither Conservative nor Liberal governments have been willing to put hard caps on fees.
Credit card companies aren’t struggling. They don’t need to nickel and dime small businesses who have had a hard time the last couple of years. But they have little incentive to limit those fees, particularly as businesses don’t want to hamper customer options for payment. The next best option is to legislate a one percent limit that ensures a number of payment options for customers that don’t impact a small business’ bottom line.
Small and medium-sized businesses are the backbone of Canada’s economy. They represent 67.7 percent and 20.6 percent of the total private labour force, respectively. It’s important that we work to ensure they can continue to do business without being nickeled and dimed by large credit card corporations.
Les frais imposés aux marchands par les sociétés émettrices de cartes de crédit nuisent aux consommateurs et aux entreprises alors qu’ils ont besoin d’aide
Si vous avez payé un achat par carte de crédit au cours des dernières semaines, vous avez probablement remarqué l’ajout d’un petit montant à votre facture au moment de la régler. Cela est attribuable au règlement d’un recours collectif obtenu par des entreprises affirmant que des banques, et plus particulièrement Visa et MasterCard, avaient conspiré pour exiger des entreprises des frais d’interchange plus élevés (aussi appelés frais imposés aux marchands) pour chaque transaction par carte de crédit. Le règlement permet également aux entreprises, qui auparavant ne pouvaient pas facturer aux consommateurs une partie ou le total des frais imposés aux marchands, de le faire dorénavant. Puisqu’il s’agit d’un règlement, les défendeurs, Visa et MasterCard, ainsi que plusieurs grandes banques, ont nié tout acte fautif.
Cela nuira aux consommateurs à un moment où les gens paient déjà plus cher pour les produits et services à cause de l’inflation. Au Canada, les frais d’interchange des cartes de crédit sont parmi les plus élevés au monde, soit 1,78 % en moyenne, comparativement à la moyenne mondiale d’environ 0,99 %. Permettre aux sociétés émettrices de cartes de crédit de continuer à facturer des frais qui sont beaucoup plus élevés qu’ailleurs dans le monde ne fera que nuire aux entreprises et aux portefeuilles des consommateurs, tout en permettant à ces sociétés d’engranger des profits. Cela contraste aussi nettement avec les frais facturés pour les achats effectués par débit Interac, qui s’élèvent à quelques cents par transaction, quelle que soit la taille des achats.
Soyons clairs, ce n’est pas la faute des petites et moyennes entreprises (PME), puisque le coût des frais d’interchange ont de graves répercussions sur leurs finances. Bon nombre de ces entreprises vont continuer d’absorber ces coûts, sachant que cela fait partie de leurs activités commerciales avec les sociétés émettrices de cartes de crédit et ne voulant pas nuire à leurs consommateurs. D’autres, cependant, seront tout probablement forcées de facturer ces frais au consommateur, particulièrement certaines petites entreprises dont la marge de profit est mince.
Un sondage réalisé récemment par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante indiquait que 19 % des entreprises sondées envisageaient de facturer aux consommateurs les frais imposés aux marchands, et 26 % envisageaient de le faire si des concurrents ou des fournisseurs le faisaient également. De nombreuses entreprises aviseront les consommateurs au point de vente que ces frais leur seront facturés, leur donnant la possibilité de payer par débit pour économiser de l’argent.
Au Canada, le taux des frais imposés aux marchands pour les transactions par carte de crédit est élevé depuis des années, et aucun gouvernement ne s’est attaqué au problème. Que peut faire le gouvernement pour veiller à ce que les frais d’interchange ne nuisent pas aux PME et aux consommateurs? Il peut proposer un projet de loi pour limiter les frais imposés aux marchands qui sont facturés aux entreprises pour les transactions. Limiter ces frais à 1 % ferait en sorte de nous maintenir dans la moyenne mondiale, ce qui nuirait peu aux marges bénéficiaires des entreprises et garantirait aux consommateurs de payer un faible montant si les entreprises décident de leur facturer de tels frais. C’est une mesure sensée que les néo-démocrates demandent aux gouvernements de prendre depuis plus de dix ans, mais ni le gouvernement conservateur ni le gouvernement libéral n’étaient prêts à limiter ces frais.
Les sociétés émettrices de cartes de crédit vivent bien. Elles n’ont pas besoin de ponctionner les petites entreprises qui ont éprouvé des difficultés ces dernières années. Cependant, elles voient mal l’intérêt de limiter ces frais, particulièrement si les entreprises ne veulent pas nuire aux options de paiement des consommateurs. La deuxième option à privilégier consiste à proposer un projet de loi fixant une limite de 1 % qui garantit un certain nombre d’options de paiement aux consommateurs qui n’ont pas d’incidence sur la marge bénéficiaire des petites entreprises.
Nos petites et moyennes entreprises jouent un rôle pivot au sein de notre économie. Elles représentent respectivement 67,7 % et 20,6 % de la main-d’œuvre totale du secteur privé. Il est important que nous veillions à ce qu’elles puissent continuer à faire des affaires sans être pressées comme un citron par les grandes sociétés émettrices de cartes de crédit.