With current inflation levels having a serious impact on people’s ability to make ends meet, what’s becoming clear is that some industries are using inflation to make record profits on the back of ordinary people. Large grocers are shattering profit records, with Loblaws making an extra million dollars every day on average this year. The oil and gas sector has been raking it in on the backs of Canadians in an unprecedented manner, with Cenovus profits in the third quarter tripling to $1.61 billion this year compared to $551 million last year and Imperial Oil profits doubling to $2.03 billion from $908 million in the 3rd quarter compared to last year.
There’s a sense that nothing can be done to ensure they level the playing field, but a windfall tax on excess profits can put some of that money back in people’s pockets, and we now have the data to back that up.
The Parliamentary Budget Officer recently examined a New Democrat proposal for a one-time 15 per cent tax on excess profits made by the oil and gas sector and big-box stores and determined it would generate $4.4 billion in revenue over five years. This was a follow-up analysis on the PBOs examination of the Canada Recovery Dividend, a similar windfall tax levied against large banks and insurance companies featured in the recent Fall Economic Statement. The PBO determined the government would raise about $3 billion in revenue over the next five years on the Canada Recovery Dividend.
Part of the problem we face as companies rake in record profits is that, rather than doing anything to actually bring down prices, they generally use the revenue for expensive share buybacks, giving the companies greater control of their bottom line. It reduces the amount of money they need to issue in dividends, which further bolsters their ability to make profits off the backs of consumers. While the Fall Economic Statement included a slight tax on share buybacks, which is a good way to push companies to reinvest in their workers rather than more share buybacks, it doesn’t do enough to help consumers.
A windfall tax on excess profits has been discussed by many nations across the world following the significant profits made in select industries over the past few years and has been gaining steam in 2022. U.S. President Joe Biden recently stated that if the oil industry fails to reduce consumer costs for oil, he will urge Congress to consider such a tax. European Union governments have already agreed to implement a windfall tax as energy prices hit people’s pocketbooks. It’s time Canada considers doing the same.
On a functional level, this means that the government could easily fund programs that would actually help people dealing with the high cost of inflation and greedflation. One way they could make the cost of living cheaper during these unprecedented times is to cut the GST off home heating, giving people a break on their heating bills during the cold winter months across the country. They could further expand the development of green energy, reducing the grip petroleum companies have on home heating across the nation and giving consumers greater choice, which again would reduce costs and give Canadians a bigger break.
It’s obvious the government can often be slow to react to people’s needs during times of economic uncertainty. New Democrats were calling on the government to double the GST tax credit six months ago, and only recently realized that it was the right thing to do in ensuring money gets into the hands of people who need it most.
Governing is about choices and sometimes making the right choice is hard, but this should not be one of those times. Large corporate interests, banks, oil companies, big box stores, and insurance companies are making billions off the backs of consumers. It’s high time we give those consumers a break by making those large corporate interests pay a bit more of their record-shattering profits. It’s the right thing to do!
Le DPB confirme que l’impôt sur les bénéfices pourrait générer des milliards de dollars pour les services aux Canadiens
Nous savions que l’inflation actuelle a de sérieuses répercussions sur la capacité des gens à joindre les deux bouts, mais nous découvrons maintenant que certaines industries profitent de l’inflation pour engranger des bénéfices record sur le dos des gens. Les épiciers majeurs enregistrent des profits sans précédent, notamment Loblaws qui fait 1 million de dollars de plus chaque jour en moyenne cette année. Les sociétés pétrolières et gazières ne sont pas en reste : les profits de Cenovus au troisième trimestre ont triplé pour atteindre 1,61 milliard de dollars cette année (contre 551 millions de dollars l’an dernier), tandis qu’Imperial Oil a doublé ses profits, allant de 908 millions de dollars au troisième trimestre de l’an dernier contre 2,03 milliards de dollars 12 mois plus tard.
On peut avoir l’impression que rien ne peut être fait pour que la situation soit équitable pour tous, mais un impôt sur les profits excédentaires pourrait permettre de remettre un peu d’argent dans le portefeuille des gens. Nous avons maintenant les données pour le justifier.
Le directeur parlementaire du budget (DPB) a récemment examiné une proposition néo-démocrate pour l’imposition d’une taxe unique de 15 % sur les profits excédentaires réalisés par les entreprises pétrolières et gazières et par les magasins à grande surface. Il a déterminé qu’un tel impôt générerait des recettes de 4,4 milliards de dollars sur cinq ans. Le DPB procédait à une analyse de suivi du dividende pour la relance au Canada, une taxe sur les bénéfices des grandes banques et des compagnies d’assurances annoncée dans le récent énoncé économique de l’automne. Le DPB a déterminé que le gouvernement retirerait des recettes d’environ 3 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années grâce au dividende pour la relance au Canada.
Un des aspects du problème découlant des profits record des sociétés est que, plutôt que de baisser leurs prix, ces dernières utilisent leurs profits pour de coûteux rachats d’actions, afin de reprendre la maîtrise de leurs résultats. De cette façon, elles réduisent les sommes nécessaires pour distribuer des dividendes à leurs actionnaires, ce qui stimule encore davantage leur capacité de faire des profits au détriment des consommateurs. L’énoncé économique de l’automne prévoit une faible taxe sur les rachats d’actions, pour encourager les sociétés à réinvestir dans leurs travailleurs plutôt qu’à se contenter de racheter leurs actions, mais cette taxe n’est pas suffisante pour aider les consommateurs.
Compte tenu des profits considérables réalisés par certaines industries ces dernières années, de nombreux pays ont déjà parlé de la possibilité d’imposer une taxe sur les profits excédentaires; l’idée continue de faire son chemin en 2022. Le président américain Joe Biden a d’ailleurs déclaré récemment que, si les sociétés pétrolières refusent de baisser les prix que paient les consommateurs, il exhortera le Congrès à envisager l’imposition d’une telle taxe. Les gouvernements de l’Union européenne se sont déjà entendus pour imposer une taxe sur les profits excédentaires, car les prix de l’énergie amputent les revenus des consommateurs. L’heure est maintenant venue pour le Canada d’envisager la même solution.
Sur le plan fonctionnel, cela signifie que le gouvernement pourrait facilement financer des programmes pour venir en aide aux personnes devant composer avec les coûts élevés qu’entraînent l’inflation et la cupidiflation. Une façon d’aider les gens en cette époque sans précédent consiste à éliminer la TPS sur le chauffage résidentiel afin de les aider à payer leurs factures de chauffage pendant l’hiver. On pourrait également stimuler davantage le développement de l’énergie verte pour réduire le recours au pétrole et au gaz dans le chauffage résidentiel et ainsi donner aux consommateurs plus de choix. On réduirait du même coup leurs factures et donnerait aux Canadiens un peu plus de répit.
Il est évident que le gouvernement est souvent lent à réagir aux besoins des gens en période d’incertitude économique. Il y a six mois, les néo-démocrates ont demandé au gouvernement de doubler le crédit pour la TPS; ce n’est que tout récemment que ce dernier s’est rendu compte que c’était la bonne chose à faire pour s’assurer que l’argent parvient aux personnes qui en ont le plus besoin.
Gouverner, c’est prendre des décisions. Parfois, la bonne décision est difficile à prendre, mais ce n’est pas le cas aujourd’hui. Les grandes entreprises, les banques, les sociétés pétrolières, les magasins à grande surface et les compagnies d’assurances font des milliards de dollars au détriment des consommateurs. Il est temps plus que jamais de donner un répit aux consommateurs en forçant ces grandes entreprises à redonner une plus grande part de leurs profits record. C’est la bonne décision à prendre!