Carol Hughes’ Column – We Need to Take Mental Health Seriously

October 10th was World Mental Health Day. Mental health is a vital part of everyone’s health and wellbeing, yet we don’t frequently treat it with the same level of care or concern that we treat aspects of physical health. It can often be difficult for people to know when they need assistance with mental health, and when they do seek assistance it’s an uphill battle to ensure they get the help from a trained mental health professional in a timely manner.

It’s important to note the distinction between mental health and mental illness. Mental health is like other forms of physical health that must on occasion be maintained but does not necessarily mean an illness is present. A person who has experienced trauma, for example, may not necessarily have a mental illness, but may need assistance with their mental health. Mental illness is generally associated more with specific longer-term disorders.

Mental health problems are quite common. One in five Canadians have had a mental health problem in their lifetime, but less than one-third of those have sought help. A significant number of people in need of mental health services aren’t getting the help they need. The most frequent barriers that prevent people from seeking mental health services, according to the Mental Health Commission of Canada, are financial constraints and waitlists. While some mental health services are provided under public health insurance, such as treatment from a psychiatrist or general practitioner, other assistance may not be, such as psychotherapy from a private practice. Last year, a Canadian Institute of Health Information study showed that half of Canadians referred for mental health services waited a month or longer.

If mental health care is as necessary as the data suggests and access is a significant barrier for people seeking mental health services, then clearly we need to do more to make sure those services are readily available.  We must first ensure that mental health services across the country are adequately funded to ensure we bring down lengthy wait times. 

Last year, the Liberal government committed to deliver $4.5 billion over five years in targeted improvements to mental health services, but we are still waiting for the details of this plan to emerge. A costing of their platform shows that they promised to spend $250-million in 2021 on a new mental health transfer to provinces, an additional $625-million in the 2022-23 fiscal year, and the remaining $3.625 billion in the following three years. Investments have yet to be made and we are still awaiting those details. These are not small amounts and it’s clear that developing a national mental health plan takes time and effort, but it’s important to get help to people who need it now.

In November, there will be a rollout of the 988 crisis line for suicide prevention, which should hopefully be great tool to help save lives, but we also need services for people who are not necessarily at a crisis point.

In the interim, there are still concrete steps that can be taken to help people with mental health services now. One thing we can do immediately is remove GST/HST that counselling therapists and psychotherapists are required to charge to their patients. While this would not remedy the cost burden patients are feeling to access those services, it is something that could save people fairly significant money and could be implemented without delay, without requiring a broad plan, as it would simply save people amounts of money that would otherwise be paid in taxes.

More broadly, we must also continue to pressure the government to implement a universal public pharmacare plan that would extend to prescription medication for mental health care. Mental health care must be comprehensive enough to ensure that all aspects are covered under the Canada Health Act.

It’s time we tackle mental health care so all Canadians have the respect and support they deserve.


Nous devons prendre la santé mentale au sérieux

La Journée mondiale de la santé mentale a eu lieu le 10 octobre dernier. Bien que la santé mentale fasse partie intégrante de la santé et du bien-être, il est rare que nous lui accordions la même importance que la santé physique. Les gens ont souvent du mal à déterminer quand ils doivent demander du soutien en santé mentale et, lorsqu’ils le font, ils peinent à obtenir l’aide d’un professionnel qualifié en temps opportun.

Il est important de distinguer la santé mentale de la maladie mentale. À l’instar d’autres aspects de la santé physique, la santé mentale doit parfois faire l’objet d’une attention particulière, mais ce n’est pas nécessairement un indicateur de maladie mentale. Une personne qui a subi un traumatisme, par exemple, n’est pas forcément atteinte d’une maladie mentale, mais pourrait avoir besoin de soutien psychologique. De façon générale, la maladie mentale est davantage associée à des troubles persistants.

Les problèmes de santé mentale sont assez courants. En effet, un Canadien sur cinq a souffert d’un problème de santé mentale au cours de sa vie, mais moins du tiers d’entre eux ont demandé de l’aide. Un grand nombre de personnes qui ont besoin de services de santé mentale ne reçoivent pas l’aide nécessaire. Selon la Commission de la santé mentale du Canada, les contraintes financières et les listes d’attente constituent les obstacles les plus fréquents. Bien que certains services de santé mentale soient couverts par le régime public d’assurance-maladie, comme les traitements dispensés par un psychiatre ou un omnipraticien, d’autres formes d’aide peuvent ne pas l’être, comme les services de psychothérapie en pratique privée. L’an dernier, une étude de l’Institut canadien d’information sur la santé a révélé que la moitié des Canadiens aiguillés vers des services de santé mentale ont été confrontés à des temps d’attente d’un mois ou plus.

Si les soins en santé mentale sont aussi nécessaires que les données le laissent entendre et que l’accès constitue un obstacle important à l’obtention de services en santé mentale, il est clair que nous devons faire davantage pour rendre ces services plus accessibles. Nous devons d’abord veiller à ce que les services de santé mentale partout au pays soient financés adéquatement pour réduire les longs délais d’attente.

L’an dernier, le gouvernement libéral s’est engagé à investir 4,5 milliards de dollars sur cinq ans dans des améliorations ciblées des services de santé mentale, mais les détails de ce plan se font toujours attendre. Selon l’établissement des coûts de sa plateforme, le gouvernement a promis d’injecter 250 millions de dollars en 2021 et 625 millions de dollars au cours de l’exercice 2022-2023 pour la création d’un nouveau transfert aux provinces en matière de santé mentale, et de verser les 3,625 milliards restants au cours des trois années suivantes. Toutefois, les investissements tardent à venir et nous attendons toujours les détails. Ces sommes ne sont pas négligeables et, bien que l’élaboration d’un plan national en matière de santé mentale exige temps et efforts, il est important de fournir de l’aide aux personnes qui en ont besoin maintenant.

La ligne d’écoute téléphonique pour la prévention du suicide, le 988, sera lancée en novembre et devrait, espérons-le, être un excellent outil pour sauver des vies. Toutefois, nous avons aussi besoin de services pour les personnes qui ne sont pas nécessairement en situation de crise.

Entre-temps, des mesures concrètes peuvent encore être prises pour aider les personnes ayant besoin de services de santé mentale. Dans l’immédiat, nous pouvons éliminer la TPS et la TVH que les conseillers-thérapeutes et les psychothérapeutes doivent facturer à leurs patients. Bien qu’elle ne suffirait pas à alléger le fardeau financier des patients, cette mesure pourrait leur permettre de réaliser certaines économies et être mise en œuvre sans délai et sans plan détaillé, car elle permettrait simplement aux gens d’économiser le montant des taxes.

Globalement, nous devons également continuer de faire pression sur le gouvernement pour qu’il mette en place un régime public universel d’assurance-médicaments couvrant les médicaments prescrits pour traiter des problèmes de santé mentale. La portée des soins de santé mentale doit être suffisamment large pour que tous les aspects soient couverts par la Loi canadienne sur la santé.

Il est temps de s’attaquer à la question des soins de santé mentale afin d’accorder à tous les Canadiens le respect et le soutien qu’ils méritent.

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