Carol Hughes’ Column – We Need to Make Voting Easier for Canadians

If there’s one thing in politics that is sacrosanct, it’s the right to vote. Voting is the most fundamental expression of what a person wants out of their local representative, as well as the direction they want the country to move towards. However, for some, the limited number of ways we can express our opinions through our vote can lead to frustration, and in a worst-case scenario, even prevent people from exercising this fundamental right. So let’s make it easier.

Removing barriers to voting is one of the objectives of the Supply and Confidence Agreement between the government and New Democrats. The key requirements for democratic reform under this agreement include three basic guiding principles that should ultimately make voting easier for people. This includes expanding “Election Day” to a three-day voting period, allowing people to vote at any polling station within their riding, and improving the process for mail-in ballots to ensure everyone who chooses to vote this way has their vote counted. At their core, these are three simple ways that we can improve the electoral system without changing the fundamentals of how we vote.

While it may make election day a little less exciting, expanding the period to three full days will allow more people to take time out of their busy schedule to vote. Whether it’s because of a busy work schedule, childcare requirements, or a scheduling conflict such as a doctor’s appointment, we often hear anecdotes of people who were unable to exercise their democratic rights on election day. While some people will know in advance that they won’t be available on election day, sometimes issues come up at moment’s notice. Nobody should be denied their right to vote because a child comes down with a sudden cold, or they get called into a work shift they weren’t expecting.

Voting should be as easy as walking to your nearest polling station. Too often, as many people in Algoma-Manitoulin-Kapuskasing can attest, the polling station down the road might not be the one you are expected to vote at, turning a quick trip to exercise your democratic right into an excursion that may dissuade some people from voting at all. While the details of the polling station will often appear on people’s voting cards, every election we hear stories of people who don’t receive them. Cutting out the confusion and allowing people to vote wherever a polling station exists in their riding seems like the best option.

Years ago, mail-in ballots were seen as predominantly an option for people who would not be able to vote in person on election day. But during the 2021 election, a record 1.2 million Canadians requested a mail-in ballot. However, Elections Canada confirmed last election that almost 100,000 were not counted, most because they were not received on time. Simplifying the mail-in balloting system and ensuring that those ballots are counted will go a long way to ensure Canadians have options when casting a ballot.

These are fairly common-sense changes to our electoral system that seek to make the process of voting easier for every Canadian. We should expect to see details of these changes in the coming months.

The Prime Minister also infamously promised almost a decade ago that “I’ll make sure the 2015 election will be the last under first-past-the-post system,” and then ignored this idea as soon as it became clear that the current system is what swept his government to power. How do we address actual changes to our electoral system? A Private Members Motion (M-86) which was tabled in the House of Commons could be of assistance in removing this process from partisan hands. M-86 calls on the government to create an assembly comprised of ordinary Canadians tasked with giving the government recommendations on how to reform our system. M-86 has already received support from MPs of all parties. An EKOS poll from 2022 indicates that 76 percent of Canadians supported the creation of a citizens’ assembly to study the country’s electoral system. The motion will be put to a vote as early as February 7th.

It’s clear that we can make democracy work better for people. Making it easier for people to vote is one key way we do this, and allowing citizens to tell us how they want their votes counted is another.


Nous devons faciliter le vote des électrices et électeurs canadiens

S’il y a une chose sacrée en politique, c’est bien du droit de vote. Le vote est, pour une personne, l’expression la plus fondamentale de ce qu’elle attend de son représentant local et de l’orientation qu’elle veut pour son pays. Cependant, pour certains, le nombre limité de façons dont nous pouvons nous exprimer par le vote peut conduire à la frustration et, dans le pire des cas, empêcher les gens d’exercer ce droit fondamental. Rendons donc le vote plus facile.

L’élimination des obstacles au vote est l’un des objectifs de l’entente de soutien et de confiance conclue entre le gouvernement et le Parti néo-démocrate. Les exigences fondamentales de la réforme démocratique en vertu de cet accord comprennent trois principes directeurs de base qui devraient en fin de compte faciliter le vote pour les citoyens. Ces principes comprennent l’élargissement du « jour des élections » à une période de vote de trois jours, la possibilité de voter à n’importe quel bureau de vote de leur circonscription et l’amélioration du processus de vote par la poste afin que toutes les personnes qui choisissent ce moyen fassent valoir leur vote. Par essence, ces trois moyens simples améliorent le système électoral sans modifier les fondements de notre système électoral.

Bien que le jour des élections puisse en devenir un peu moins excitant, l’extension de la période à trois jours complets permettra à un plus grand nombre de personnes de prendre le temps de voter malgré leur horaire chargé. Que ce soit en raison d’un horaire de travail chargé, des besoins en matière de garde d’enfants ou d’un conflit d’horaire comme un rendez-vous chez le médecin, nous entendons souvent des histoires des gens qui n’ont pas pu exercer leurs droits démocratiques le jour des élections. Si certaines personnes savent à l’avance qu’elles ne seront pas disponibles le jour de l’élection, il arrive que des problèmes surviennent à l’improviste. Personne ne devrait être privé de son droit de vote parce qu’elle est appelée à un quart de travail auquel elle ne s’attendait pas ou parce que son enfant est soudainement enrhumé.

Aller voter devrait être aussi simple que de se rendre à pied au bureau de vote le plus proche. Trop souvent, comme beaucoup de gens d’Algoma-Manitoulin-Kapuskasing peuvent en témoigner, le bureau de vote situé au bout de la rue n’est pas forcément celui où l’on est censé voter, ce qui transforme un déplacement rapide pour exercer son droit démocratique en une excursion qui peut dissuader certaines personnes de voter. Les coordonnées du bureau de vote figurent souvent sur les cartes de vote, mais nous entendons à chaque élection des histoires de personnes qui ne les ont pas reçues. La meilleure solution consiste à éliminer la confusion et à permettre aux gens de voter partout où il y a un bureau de vote dans leur circonscription.

Il y a quelques années, les bulletins de vote par la poste étaient surtout destinés aux personnes qui n’étaient pas en mesure de voter en personne le jour de l’élection. À l’élection de 2021, toutefois, un nombre record de 1,2 million de Canadiennes et de Canadiens ont demandé un bulletin de vote par la poste. Toutefois, Élections Canada a confirmé lors de la dernière élection que près de 100 000 bulletins n’avaient pas été dépouillés, la plupart du temps parce qu’ils n’avaient pas été reçus à temps. En simplifiant le système de vote par la poste et en veillant à ce que ces bulletins soient comptabilisés, on s’assurera que les Canadiennes et Canadiens disposent de plusieurs solutions de vote.

Ces modifications de notre système électoral relèvent du bon sens et visent à faciliter le processus de vote pour toute la population canadienne. Les détails de ces changements devraient être exposés au cours des prochains mois.

Il y a près de dix ans, le premier ministre a également promis, de manière tristement célèbre, que « je m’assurerai que l’élection 2015 sera la dernière dans un système uninominal à un tour », avant d’écarter cette idée dès qu’il est devenu clair que le système actuel avait permis à son gouvernement d’accéder au pouvoir. Comment apporter de réels changements à notre système électoral? Une motion d’initiative parlementaire (M-86) déposée à la Chambre des communes pourrait aider à éliminer la partisanerie de ce processus. La motion M-86 demande au gouvernement de créer une assemblée composée de simples citoyennes et citoyens, chargée de lui donner des recommandations sur la manière de réformer notre système. La motion M-86 a déjà reçu le soutien de députés de tous les partis. Un sondage EKOS datant de 2022 révèle que 76 % des Canadiens sont favorables à la création d’une assemblée de citoyennes et citoyens chargée d’étudier le système électoral du pays. La motion sera soumise au vote dès le 7 février.

Clairement, nous pouvons améliorer le fonctionnement de la démocratie pour la population. Faciliter le vote est l’un des principaux moyens d’y parvenir; un autre consiste à permettre aux citoyennes et citoyens de nous dire comment ils souhaitent que leurs votes soient comptabilisés.

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