People Need a Break on Home Heating

It’s November, and after a warm October in most parts of the country, the weather is starting to feel a bit more seasonal. The cold is clearly on its way, and Canadians are justifiably concerned about the cost of heating their homes after two years of consistent inflationary pressure. There’s certainly a number of ways this government can carve out a way for people to save money on their home heating, but it seems like they are taking a scattershot approach that isn’t going to work for most Canadians.

In recent weeks, the government has decided to make some carveouts of their signature carbon tax plan, specifically for home heating oil, for the next three years. In addition, they announced that they would make electric heat pumps free, but only for Atlantic Canadians. They also doubled the rural top-up for Climate Action Incentive Payments, but just for people in rural communities. It’s hard not to be cynical and think that the government is trying to save a few electoral seats and undermining its own climate plan. Canadians are justifiably concerned about climate change. 2023 was a record year for forest fires, with an area burned that was double previous historic records, with hundreds of thousands of Canadians evacuated from their homes. People want to fight the climate crisis, but they need to know that the plan from the government is fair, and creating carbon tax carveouts for some Canadians, but not others, is not the way to go about it.

While New Democrats supported a Conservative motion on eliminating the carbon tax on all sources of home heating, a motion that was not passed by the House of Commons in the end, a far fairer method would be to eliminate the GST on home heating. It’s a simpler proposal that would provide a more rational, stable, and fair method of giving people a break that wouldn’t focus squarely on those who use fossil fuels, but all methods of home heating, including through renewable sources like hydro. It’s a much simpler way of giving people a break. This proposal is not new. It was put forward 15 years ago by former NDP Leader Jack Layton. It was good policy then, and its good policy now.

Additionally, if we want to reduce carbon emissions while giving people a chance to save money on their home heating, we could expand the narrow carveout on heat pumps the government has provided to the Atlantic provinces to the rest of Canada, making them free and easy to access for low-income and middle-class Canadians, regardless of how they heat their home. This would give people an incentive to make their homes more energy efficient while also saving them money on the back end, reducing their overall carbon footprint. In Ontario, a new heat pump could mean $55 a month in savings on home heating. That’s not a small amount, and it would be accessible by everyone. One of the core issues with the government’s energy retrofit programs has been accessibility. The Greener Homes Program is bureaucratic and inefficient. It has a high cost of entry that is inaccessible to low-income Canadians. Retrofit programs need to be simple to access and cost efficient, otherwise people don’t access them.

To cover those costs, we need to tax the oil and gas companies on excess profits they have made on the backs of Canadians throughout the inflationary crisis. The Parliamentary Budget Officer has previously calculated that a windfall tax on oil and gas companies would bring in over $4 billion. Oil and gas companies are not struggling. In fact, Canada’s five biggest oil and gas companies earned $38.3 billion in combined profits last year – more than doubling their 2021 profits of $16.9 billion.

Through these simple measures, we can reduce the costs of home heating for Canadians, improve the energy efficiency in their homes, and reduce Canadians’ dependance on fossil fuels. It would be fairer, applying a baseline savings for home heating for everyone, not just those on heating oil, propane, or other fossil fuel heat systems. Canadians need, and deserve, a break.

 

Les gens ont besoin de répit pour le coût du chauffage domestique

Nous sommes en novembre et, après un mois d’octobre chaud dans la plupart des régions du pays, le temps commence à devenir un peu plus frais. Le froid approche évidemment à grands pas et les Canadiens s’inquiètent à juste titre du coût du chauffage de leur domicile après deux années de pressions inflationnistes constantes. Le gouvernement a certainement plusieurs moyens de permettre aux gens d’économiser de l’argent sur le chauffage, mais il semble qu’il adopte une approche dispersée qui ne fonctionnera pas pour la plupart des Canadiens.

Au cours des dernières semaines, le gouvernement a décidé d’apporter quelques exemptions, pour les trois prochaines années, à son plan guide de taxe sur le carbone, en particulier pour l’huile de chauffage. De plus, il a annoncé qu’il rendrait les thermopompes électriques gratuites, mais seulement pour les Canadiens de l’Atlantique. Il a également doublé les paiements de l’Incitatif à agir pour le climat, mais uniquement pour les habitants des communautés rurales. Il est difficile de ne pas être cynique et de ne pas penser que le gouvernement essaie de sauver quelques sièges électoraux et de compromettre son propre plan climatique. Les Canadiens s’inquiètent à juste titre des changements climatiques. L’année 2023 a été une année record pour les feux de forêt, qui ont brûlé une superficie deux fois plus importante que les précédents records historiques, et des centaines de milliers de Canadiens ont été évacués de leur domicile. Les gens veulent lutter contre la crise climatique, mais ils doivent savoir que le plan du gouvernement est juste, et que créer des exemptions à la taxe sur le carbone pour certains Canadiens, et non pour d’autres, n’est pas la bonne façon de procéder.

Même si les néo-démocrates ont soutenu une motion conservatrice visant à éliminer la taxe sur le carbone sur toutes les sources de chauffage domestique, motion qui n’a finalement pas été adoptée par la Chambre des communes, une méthode bien plus juste consisterait à éliminer la TPS sur le chauffage domestique. Il s’agit d’une proposition plus simple qui offrirait une méthode plus rationnelle, plus stable et plus équitable pour accorder un répit aux citoyens, qui ne se concentrerait pas uniquement sur ceux qui utilisent des combustibles fossiles, mais sur toutes les méthodes de chauffage domestique, y compris au moyen de sources renouvelables comme l’hydroélectricité. C’est une façon beaucoup plus simple de donner un répit aux gens. Cette proposition n’est pas nouvelle. Elle a été faite il y a 15 ans par l’ancien chef du NPD, Jack Layton. C’était une bonne politique à l’époque, et elle est encore bonne aujourd’hui.

De plus, si nous voulons réduire les émissions de carbone tout en donnant aux gens la possibilité d’économiser de l’argent sur le chauffage de leur domicile, nous pourrions étendre au reste du Canada l’exemption limitée concernant les thermopompes que le gouvernement a accordée aux provinces de l’Atlantique en les rendant gratuites et faciles d’accès pour les Canadiens à faible revenu et de la classe moyenne, quelle que soit la façon dont ils chauffent leur domicile. Cela inciterait les gens à rendre leur domicile plus écoénergétique tout en leur permettant d’économiser de l’argent au bout du compte, réduisant ainsi leur empreinte carbone globale. En Ontario, une nouvelle thermopompe pourrait permettre d’économiser 55 $ par mois sur le chauffage domestique. Ce n’est pas rien et ce serait accessible à tous. L’accessibilité est l’un des principaux problèmes des programmes gouvernementaux d’amélioration énergétique. Le programme pour des maisons plus vertes est bureaucratique et inefficace. Le coût d’entrée au programme est élevé et inaccessible aux Canadiens à faible revenu. Les programmes d’amélioration doivent être simples d’accès et rentables, sinon les gens n’en bénéficient pas.

Pour couvrir ces coûts, nous devons taxer les sociétés pétrolières et gazières sur les profits excédentaires qu’elles ont réalisés au détriment des Canadiens tout au long de la crise inflationniste. Le directeur parlementaire du budget a précédemment calculé qu’une taxe sur les profits excessifs des sociétés pétrolières et gazières rapporterait plus de 4 milliards de dollars. Ces sociétés ne sont pas en difficulté. En fait, les cinq plus grandes sociétés pétrolières et gazières du Canada ont réalisé 38,3 milliards de dollars de profits combinés l’année dernière, soit plus du double des 16,9 milliards de dollars de profits réalisés en 2021.

Si nous mettions en place ces mesures simples, nous pourrions réduire les coûts de chauffage domestique pour les Canadiens, améliorer l’efficacité énergétique de leurs domiciles et réduire la dépendance des Canadiens à l’égard des combustibles fossiles. Il serait plus juste d’appliquer des économies de base pour le chauffage domestique à tous les citoyens, et pas seulement à ceux qui utilisent de l’huile de chauffage, du propane ou d’autres systèmes de chauffage à base de combustibles fossiles. Les Canadiens ont besoin d’un répit et le méritent.

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