Carol Hughes’ Column – ArriveCan Development a Textbook Example of Public Waste

Earlier this week, Auditor General Karen Hogan released her long-awaited report on the costs associated with the development of the much-derided ArriveCan app. The report is a scathing indictment of the government’s procurement process during the early Covid-19 pandemic, and their reliance on expensive consultants that don’t give Canadians value for the money spent.

The purpose of the ArriveCan app, released in April 2020, was to track health and contact information for people entering Canada during the COVID-19 pandemic. At a time when traveling between nations was heavily restricted, ArriveCan was touted as a way to simplify the process. It was also meant to allow travelers to make customs and immigration declarations easier. 

The Auditor General’s report indicates that an estimated $59.5 million was spent on the app, with a significant portion handed to consulting companies. Estimated is the operative word here, as one of the key findings from the AGs office is that final cost of the ArriveCan app is impossible to determine, due in part to poor financial record-keeping from those involved in its development. The AGs conclusion ultimately states the following:

“Overall, we concluded that the Canada Border Services Agency, the Public Health Agency of Canada, and Public Services and Procurement Canada did not manage all aspects of the ArriveCan application with due regard to value for money. Deficiencies in contracting and procurement, documentation, and management of deliverables also made it impossible to determine the actual cost of the application.”

This is a serious issue that paints a disturbing waste of taxpayer’s money from the start of the pandemic. While that estimated $59.5 million is AG Hogan’s best guess as to the actual amount spent to develop the app, it’s the lack of documentation that makes it so difficult to figure out exactly what was spent.

One of the core issues the Auditor General’s report identifies is, once again, the government’s over-reliance on consulting firms and sole-source contracts. In her report, she flags serious concerns with GC Strategies, a consulting firm that only lists two employees, was given a sole-source contract for the app in April 2020. The AGs report notes that GC Strategies was responsible for an estimated $19.1 million for the total cost of the app, and it’s not exactly clear what work GC Strategies actually completed, or even who hired them.

The government has a serious problem in developing these sorts of contracts that cost taxpayers an immense amount of money but don’t provide value for what has been spent. The AGs report clearly states “We estimated that the average per diem cost for the ArriveCan external resources was $1,090, whereas the average daily cost for equivalent IT positions in the Government of Canada was $675.” Per diem costs shouldn’t be twice as expensive as the equivalent of an employee’s entire days’ work.  Outsourcing and sole source contracting is bleeding taxpayers dry. The government continues to hire companies like KPMG to ironically advise them on how to cut spending, but in reality, they could cut spending by not hiring expensive firms to do work the public service could do for a fraction of the cost. While the Conservatives will continue to make hay out of this issue, they are throwing stones in a glass house, considering their history with firms like Deloitte and hiring IBM to run the Phoenix disaster, which has cost billions.

AG Hogan’s report should be the wake-up call needed to realize that hiring consulting firms and sole sourcing contracts is almost always a huge waste of taxpayer dollars. It’s frustrating to see this kind of money squandered on ArriveCan.

The RCMP is currently conducting an investigation into misconduct allegations of the ArriveCan app. It’s vital that we get to the bottom of exactly what went wrong throughout this entire botched process. Taxpayers deserve better than headlines about money wasted on consulting companies. 

 

 

Le développement de l’application ArriveCAN, un parfait exemple de gaspillage des fonds publics

Plus tôt cette semaine, la vérificatrice générale Karen Hogan a rendu public son rapport tant attendu sur les coûts associés au développement de l’application ArriveCAN, grandement critiquée. Le rapport est une critique cinglante du processus d’approvisionnement du gouvernement au début de la pandémie de COVID-19 et de sa dépendance à l’égard d’experts-conseils coûteux qui n’en donnent pas pour leur argent aux Canadiens.

Lancée en avril 2020, l’application ArriveCAN visait à faire le suivi des renseignements sur la santé et des coordonnées des personnes qui entraient au Canada pendant la pandémie de COVID-19. À une époque où les déplacements entre les pays étaient très limités, ArriveCAN était présentée comme un moyen de simplifier le processus. L’application visait également à permettre aux voyageurs de faciliter leurs déclarations aux postes frontaliers.

Le rapport du Bureau de la vérificatrice générale mentionne que le coût de l’application est estimé à 59,5 millions de dollars, dont une partie importante a été versée à des sociétés d’experts-conseils. Soulignons que « estimé » est le mot clé, car l’une des principales constatations du Bureau de la vérificatrice générale est que le coût final de l’application ArriveCAN est impossible à déterminer, notamment en raison de la mauvaise tenue des dossiers financiers de ceux qui ont participé à sa conception. Le rapport du Bureau de la vérificatrice générale indique que :

« Dans l’ensemble, nous avons conclu que l’Agence des services frontaliers du Canada, l’Agence de la santé publique du Canada et Services publics et Approvisionnement Canada n’avaient pas géré tous les aspects de l’application ArriveCAN en tenant dûment compte de l’optimisation des ressources. Des lacunes dans la passation de marchés et l’approvisionnement, la documentation et la gestion des produits livrables font également en sorte que nous n’avons pas pu déterminer le coût précis de l’application. »

Ce gaspillage troublant de l’argent des contribuables dès le début de la pandémie est un problème grave. Bien que cette estimation de 59,5 millions de dollars soit la meilleure supposition de la vérificatrice générale quant au montant réel dépensé pour la conception de l’application, c’est en raison du manque de documentation qu’il est si difficile de déterminer le montant d’argent précis dépensé par le gouvernement.

L’un des principaux problèmes relevés dans le rapport de la vérificatrice générale est, une fois de plus, la dépendance excessive du gouvernement à l’égard des sociétés d’experts-conseils et des marchés attribués à un fournisseur unique. Dans son rapport, Mme Hogan fait état de graves préoccupations à l’égard de GC Strategies, une société d’experts-conseils qui ne compte que deux employés, qui a obtenu un marché attribué à un fournisseur unique pour l’application en avril 2020. Le rapport du BVG indique que GC Strategies était responsable d’environ 19,1 millions de dollars pour le coût total de l’application, et qu’on ne sait pas exactement quel travail GC Strategies a véritablement effectué, ni même qui a embauché cette société.

Le gouvernement a un grave problème à élaborer ce genre de marchés qui coûtent très cher aux contribuables, qui n’en ont pas pour leur argent. Le rapport du BVG indique clairement que « [n]ous avons estimé que le coût journalier moyen des ressources externes dans le cadre d’ArriveCAN était de 1 090 dollars, alors que le coût journalier moyen pour un poste équivalent dans le secteur des TI au gouvernement du Canada était de 675 dollars ». Ces coûts journaliers ne devraient pas être deux fois plus élevés que l’équivalent du salaire journalier d’un employé. L’impartition et les marchés attribués à un fournisseur unique saignent les contribuables à blanc. Ironiquement, le gouvernement continue d’embaucher des entreprises comme KPMG pour les conseiller sur la façon de réduire les dépenses, mais en réalité, il pourrait réduire ses dépenses en n’engageant pas des entreprises coûteuses pour faire le travail que ses propres fonctionnaires pourraient effectuer pour une fraction du coût. Les conservateurs continueront de se servir de ce dossier pour faire de la petite politique, mais ils lancent des pierres dans une maison de verre, compte tenu de leurs antécédents avec des firmes comme Deloitte. Ce sont également eux qui ont embauché IBM pour gérer le catastrophique dossier du système Phénix, ce qui a coûté des milliards.

Le rapport de la vérificatrice générale devrait être le signal d’alarme nécessaire pour se rendre compte que l’embauche de firmes d’experts-conseils et les marchés attribués à un fournisseur unique constituent presque toujours un énorme gaspillage des fonds publics. C’est frustrant de voir ce genre de gaspillage d’argent pour l’application ArriveCAN.

La GRC mène actuellement une enquête sur les allégations d’inconduite dans le dossier de l’application ArriveCAN. Il est essentiel que nous fassions toute la lumière sur ce qui a mal tourné tout au long de ce processus bâclé. Les contribuables méritent mieux que les manchettes au sujet du gaspillage d’argent au profit des firmes d’experts-conseils.

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