Carol Hughes’ Column – EVs Shouldn’t be a Challenge for Northern Drivers

It’s summer, and for many people, that means a trip on the open road to visit friends, family, or just spending some time at the cottage. For many of us, the distance travelling across this part of the country has become a feature of the north, and, aside from the constantly fluctuating cost of gas, it’s a fairly simple way to take in the beauty of our own back yard. However, some electric vehicle drivers have found themselves struggling to find active charging stations, highlighting the problems some Canadians may have converting to EVs. This in turn also adds to challenges we are facing in our ability to transition away from fossil fuels.

In recent weeks and months, a number of Combined Charging System (CCS) and CHAdeMO (abbreviated from Charge de Move) EV charging stations in towns like Marathon, White River and Wawa have been inoperable. Tesla charging stations were still operable, but those stations aren’t compatible with non-Tesla EVs, leaving many EV drivers without a charging station between Terrace Bay and Sault Ste. Marie. This resulted in a high number of calls for assistance from tow truck drivers in the region and several stranded travelers.

So what’s happening that’s causing these issues across this stretch of the north? In the case of the Ivy charging station in White River, it was the result of a damaged transformer, but in those other instances, we don’t have details.

This doesn’t bode well for those looking to reduce their carbon footprint by switching to EVs. A recent J.D. Power Canada Electric Vehicle Consideration (EVC) Study indicates that Canadians are quite hesitant to move towards EVs, with two-thirds surveyed saying they are either “very unlikely” or “somewhat unlikely” to consider an EV as their next vehicle. The reasoning echoes recent travel woes along that stretch of the Trans-Canada highway, with respondents indicating concern with the upfront purchase price of an EV, lack of charging station availability, and the perception of limited driving distance per charge listed as key concerns from respondents.

However, it should be noted that not all parts of the country are equal when it comes to EV adoption. In British Columbia and Quebec, there is a higher uptake of EV consumers, relative to population, than other provinces. It’s no surprise, as Quebec and BC actually incentivize EV purchases by consumers, which in turn creates a higher install base, and further increases the availability of charging stations.

The government has stated that they hope to see EVs account for one-fifth of all new vehicles sold by 2026, 60 percent by 2030, and 100 percent by 2035. If this is to be even a remotely realistic goal, there needs to be a significant growth in the infrastructure necessary to support it. This would require substantial upgrades to our power grid to deal with the significant increase in electricity consumption. That would further entail building more green energy sources as to not make EVs redundant.

All of this still doesn’t address the concerns about being able to drive across large parts of the province, and indeed, the country, with an EV. While there are approximately 45,000 charging stations across Canada, the government’s goal is to almost double that number by 2027 to 84,000. The government is assisting proponents with funding for some of the project costs to build the infrastructure needed for EV charging stations, and while reliability of the stations is built into the government subsidies, the fact that there were entire swaths of land where a charger was available but not functioning doesn’t speak highly of the consequences of not maintaining that reliability.

It’s not appealing to drivers to make a switch to EVs if there’s any degree of uncertainty about the ability to charge a vehicle. And while EVs are a good step towards reducing our carbon footprint, if charging remains a problem, then people will be unwilling to move away from gas. Combating climate change remains an important issue for Canadians, but lack of government policies and corporate inaction remain massive hurdles in peoples’ ability to do their part.

Aside from investments in improving the infrastructure to support a growing demand for EVs, the government should also consider mandating auto makers to make charging components universal. Europe has functionally mandated the use of Mennekes type 2 and CCS type 3 connectors be standard, and this has had a significant increase in their EV adoption. While recent deals with Stellantis and Volkswagon to produce EV batteries in Canada is good news for workers and the future of zero-emission vehicles, it’s clear that there is still work to do to develop the infrastructure needed to get Canadians moving with EVs. 


Conduire un véhicule électrique dans le Nord ne devrait pas être si compliqué

En cette saison estivale, nombreux sont ceux qui prennent d’assaut les routes pour rendre visite à des amis et à des membres de la famille ou simplement pour passer du temps au chalet. Pour un bon nombre, les longues distances parcourues en voiture sont devenues un attrait des séjours dans le Nord.

Abstraction faite des fluctuations constantes du coût de l’essence, cette formule permet de profiter à peu de frais de la beauté de ces coins de pays. Malheureusement, les conducteurs de véhicules électriques ont du mal à trouver des bornes de recharge fonctionnelles, ce qui justifie la réticence de certains Canadiens à adopter les véhicules électriques et nuit plus globalement à notre capacité de nous affranchir des combustibles fossiles.

Dans les dernières semaines et les derniers mois, un certain nombre de bornes de recharge dotées de prises de recharge combinées (en anglais « combined charging standard » ou CCS) et CHAdeMO (abréviation pour « Charge de Move ») dans les villes comme Marathon, White River et Wawa étaient inutilisables. Les bornes Tesla fonctionnaient, mais celles-ci sont seulement compatibles avec les véhicules électriques de cette marque. La route qui relie Terrace Bay et Sault Ste. Marie ne comporte aucune borne pour les véhicules d’autres marques. Par conséquent, les demandes d’aide de la part de conducteurs de dépanneuses et le nombre de voyageurs en difficulté se sont multipliés dans la région.

Quelle est la cause des problèmes qui touchent les bornes de recharge dans cette partie du Nord de l’Ontario? La borne de recharge Ivy à White River est affectée par un bris de transformateur, mais nous ignorons ce qui empêche les autres de fonctionner. 

Cela n’augure rien de bon pour quiconque voudrait réduire son empreinte carbone en achetant une voiture électrique. La J.D. Power Canada Electric Vehicle Consideration Study indique que les Canadiens hésitent à adopter les véhicules électriques. Les deux tiers des personnes sondées ont dit qu’il était très improbable ou plutôt improbable que leur prochain véhicule soit un véhicule électrique. Les explications données par les personnes sondées concordent avec les difficultés éprouvées par ceux qui parcourent ce tronçon de la Transcanadienne. Ainsi, les préoccupations soulevées comprennent le prix d’achat initial des véhicules électriques, la rareté des bornes de recharge et la perception selon laquelle les distances pouvant être parcourues sans avoir à recharger sont limitées. 

Les différentes régions au pays n’offrent pas toutes les mêmes possibilités à ceux qui voudraient adopter le véhicule électrique. En Colombie-Britannique et au Québec, les consommateurs ayant adopté ce type de véhicule sont plus nombreux proportionnellement à la population que dans les autres provinces. Ce n’est pas étonnant vu les mesures incitatives pour l’achat de véhicules électriques mises en place par le Québec et la Colombie-Britannique, qui font gonfler le bassin d’utilisateurs et augmenter par le fait même le nombre de bornes de recharge. 

Le gouvernement a déclaré qu’il espérait que les véhicules électriques comptent pour le cinquième des nouveaux véhicules vendus d’ici 2026. Il espère que cette proportion augmente à 60 % d’ici 2030 et à 100 % d’ici 2035. Pour que cet objectif soit le moindrement réalisable, il faudra construire beaucoup plus d’infrastructures. Des mises à niveau majeures devront être apportées au réseau électrique en vue de l’augmentation massive de la consommation d’électricité. Davantage de sources d’énergie verte devront être mises en place pour que les véhicules électriques puissent rouler. 

Néanmoins, ces mesures ne régleront pas les problèmes qui empêchent de parcourir en véhicule électrique de grands pans du territoire dans la province et au pays. Le Canada compte actuellement environ 45 000 bornes de recharge. L’objectif du gouvernement est de porter ce nombre à 84 000, soit pratiquement le double, d’ici 2027. Le gouvernement aide financièrement les promoteurs à assumer une partie des coûts de construction des infrastructures liées aux bornes de recharge. Bien que la fiabilité des bornes figure parmi les critères des subventions gouvernementales, la présence d’une seule borne – hors service de surcroît – dans certaines grandes étendues de territoire en dit long sur la gravité des conséquences imposées à ceux qui ne remplissent pas cette exigence.

La réticence à adopter les véhicules électriques perdurera tant que les possibilités de recharger ces véhicules seront incertaines. Même si les véhicules électriques constituent un bon moyen de réduire l’empreinte carbone, les gens ne voudront pas s’affranchir de l’essence dans ces conditions. La lutte contre les changements climatiques est importante pour les Canadiens, mais les politiques gouvernementales lacunaires et la passivité de l’industrie empêchent ces derniers de contribuer.

Hormis les investissements dans l’amélioration des infrastructures pour soutenir la demande croissante en véhicules électriques, le gouvernement devrait également penser à contraindre les constructeurs automobiles à fabriquer des composantes de recharge universelles. L’Europe a normalisé l’utilisation des connecteurs Mennekes de type 2 et CCS de type 3. Cette mesure a décuplé l’engouement pour les véhicules électriques. Les ententes conclues récemment avec Stellantis et Volkswagen sur la production de batteries au Canada sont de bonnes nouvelles pour les travailleurs et l’avenir des véhicules sans émission. Il reste toutefois du travail à faire pour développer les infrastructures qui permettront aux Canadiens d’adopter les véhicules en question.

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